
Face à la multiplication de divulgations d’informations personnelles sur internet, le Parlement européen a récemment voté un projet de loi portant sur le droit à l’oubli. Il s’agit d’une loi visant à protéger les données personnelles des internautes. Faisant partie des membres du législateur, la sénatrice Brétillienne, Sylvie Robert a dévoilé ses inquiétudes et ses avis concernant ce projet de loi.
L’insuffisance de la protection des données personnelles
Après le scandale qui est survenu sur Facebook récemment, cette sénatrice estime que les données personnelles des internautes sont loin d’être sécurisées. Les mécanismes de protection sont insuffisants. De même, le monde numérique s’élargit de plus en plus actuellement. Il est donc difficile d’exercer un contrôle effectif sur ces données. Pourtant, leur sécurisation est très précieuse puisqu’elles renferment toutes les informations concernant chaque utilisateur d’internet. Il nécessite donc une garantie. C’est la raison pour laquelle le parlement s’est précipité pour présenter cette loi afin de renforcer leurs sécurités.
Le problème avec le droit de déréférencement
Le droit de déréférencement est une liberté publique incluse dans le droit à l’oubli. Celui-ci permet à tout utilisateur de demander l’effacement d’un lien lui concernant et qui apparait sur un moteur de recherche.
Selon les propos de Sylvie Robert, ce droit est loin d’être effectif. En effet, le droit de déréférencement est limité à un territoire donné. Le lien peut être effacé sur tous les sites d’un continent et continuer à apparaitre sur les liens des autres continents. Ces liens ne sont donc supprimés que partiellement. Pourtant, ce droit devrait être à l’échelle internationale pour pouvoir assurer une totale efficacité.
La nécessité d’un recours aux algorithmes
La sénatrice brétilienne propose un encadrement plus développé du recours aux algorithmes. En effet, ceux-ci peuvent apporter toutes les garanties nécessaires pour la protection des données personnelles.
Premièrement, les algorithmes sont transparents. Ils sont fiables et assurés. Ils protègent les informations relatives à l’internaute.
Ensuite, ils garantissent le secret des affaires. Les algorithmes gardent les informations confidentielles de chaque utilisateur.
Enfin, le droit d’un recours aux algorithmes permettra de lutter contre les éventuelles erreurs manifestes d’une mauvaise configuration d’un algorithme. Pour toutes ces raisons, la Sénatrice a décidé de soutenir les amendements pour le renforcement du recours aux algorithmes.
La responsabilité de grandes entreprises du net
Il existe plusieurs sites du net, dont la divulgation des données personnelles risque de se provoquer. Parmi ces sites se trouvent Facebook, Twitter ou Google. Pour les convaincre de mieux protéger les données personnelles de leurs utilisateurs, la sénatrice ainsi que les autres membres du parlement ont décidé d’instaurer des mesures de sanctions et de paiement d’amendes qui incombent à ces entreprises.