Investir dans le vin, c’est un placement qui devient de plus en plus prisé au fil des années. Vous n’êtes pas obligé de passer par les voies classiques pour faire fructifier votre capital, le vin est une bonne alternative. Mais avant de vous lancer dans cette activité, il est conseillé de bien vous informer. La loi sur les publicités fait partie des informations cruciales. Elle vous donnera une idée de la forme de communication pour vendre ce type de produit.
Ce que dit la loi sur les boissons alcoolisées
Avant de prendre en compte les lois Évin et Bachelot, il est essentiel de comprendre ce que la loi stipule sur la commercialisation de spiritueux. En effet, les deux lois dont il est question ici concernent essentiellement la vente d’alcool. Pour être plus précis, elles touchent les publicités relatives aux boissons alcoolisées. Pour investir dans le vin, il est important de revendre la bouteille pour toucher la plus-value.
En ce qui concerne la loi, elle met en place une classification claire des différents types de boissons alcoolisées. Le vin fait partie de la première catégorie comme le sont également la bière et autre boisson fermentée non distillée. Ce classement est intéressant si on prend en compte les types de licence qui permettent de vendre des alcools à emporter. En effet, la loi Bachelot considère les ventes en ligne comme une vente de type à emporter. Les prestataires sont donc tenus par la protection des miniers quant à la consommation d’alcool.
Connaître la loi Evin avant d’investir dans le vin
La loi Evin vient poser les bases de la réglementation de la vente et des publicités concernant les boissons alcoolisées. En pratique, elle interdit toute publicité, directe ou indirecte, destinée à faire la promotion d’une boisson contenant de l’alcool. Cependant, des exceptions ont été faites. Aussi, les plateformes suivantes sont autorisées à diffuser des publicités concernant le vin et l’alcool :
- La presse écrite,
- La radio (selon un horaire bien encadré),
- Les affiches,
- Les catalogues et brochures professionnels.
Il va sans dire que ces publicités ne peuvent en aucun cas s’adresser au mineur. La presse écrite ne doit pas être destinée aux jeunes. Il en va de même pour les catalogues et les bouchures. Ils doivent s’inscrire dans un usage bien encadré pour éviter qu’ils ne parviennent dans les mains de mineurs. Avec la venue d’internet, la loi Evin présente quelques lacunes. C’est de cette manière que la loi Bachelot propose un nouveau cadre prenant en compte les publicités en ligne.
La loi Bachelot : une continuité de la loi Evin
Cette loi vient placer les plateformes présentes sur internet comme faisant partie des médias autorisés à émettre des publicités relatives au vin et aux boissons alcoolisés. Elles sont également autorisées à en vendre. Cependant, des restrictions sont mises en place. La loi Bachelot vient renforcer la protection des mineurs face à la consommation d’alcool. Si l’âge légal pour l’achat de l’alcool était de 16 ans, aujourd’hui, il est de 18 ans. Par ailleurs, les publicités ne doivent pas être diffusées sur les sites spécialisés pour les personnes de moins de 18 ans.
Mis à part cette restriction, le message véhiculé doit être le plus objectif possible. Il ne doit contenir que les informations essentielles telles que le degré d’alcool présent dans le volume, le nom du domaine et la composition du produit. De plus, la publicité ne doit pas être intrusive. Un manquement à la loi peut conduire à des amendes, un emprisonnement, et dans certains cas, la fermeture du domaine. Chose que l’on veut à tout prix éviter quand on veut investir dans le vin.